Syndrome

4 octobre 2023

J’ai commencé à écrire le dernier journal de post-résidence, mais pas terminé, pas trouvé d’escargot à photographier, aussi. Pas envie de le publier peut-être. Si, il le faudrait. Le syndrome dépressif d’après-résidence, je n’avais jamais entendu parler. Or, c’est répandu (ai-je appris). Et pas pris en compte par l’institution. Il pourrait y avoir un dispositif, parce que c’est cher, un psy. L’idéal serait une bourse d’après-résidence. Tu continues à toucher la bourse pendant six mois, un an, comme un chômage de résidence. Parce que pendant la résidence, pas facile de chercher autre chose, de préparer un dossier, pour un autre "projet" d’écriture, comme on dit. Il manque quelque chose, c’est sûr.

J’en viens à ressasser mes anciens livres, et pourquoi ils ont disparu de la circulation, de la conversation, pourquoi ils n’ont pas une vie plus longue, pourquoi HH a eu si peu de presse, n’est pas sorti du cercle de fans, pourquoi C’était ne s’est pas vendu sur l’esplanade de la Défense comme petits pains, pourquoi pas un Village vendu par commune de France etc. Pensées sincèrement inutiles, mais inarrêtables.

Dans le monde entier, les Starbucks ont la même odeur, travaillée, entre café et gâteaux tout juste cuits, on arrive, on sait où l’on est, une empreinte. Comment font-ils ? Spray vaporisé le matin ? Odeur naturel du bar où l’on joue de l’expresso et du mini-four ?